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La hiérarchie des transports

Il y a une correspondance entre l'échelle spatiale et le rythme de la communication d'un côté, et les moyens de transport de l'autre. En général, le développement technologique permettrait d'achever des vitesses plus hautes. Mais trop de célérité est souvent inefficace aux distance ordinaires, donc les vieux moyens de transportation continuent à occuper une place important dans la culture. Par exemple, on prend l'avion pour traverser l'océan, mais on voyagerait mieux par voie de terre (en auto, en bus, par train) pour aller à une ville voisine, et on, probablement, marcherait tout simplement d'une pièce de l'appartement à l'autre. Il y a aussi un rapport au caractère du transfert. Ainsi, transports maritimes la marine prédominent encore sur l'aviation quand il s'agit de frets massifs.

De même, la conquête de l'espace est associée à sa propre hiérarchie des échelles de célérité. Les vitesses nécessaires pour des voyages interplanétaires sont beaucoup plus lentes que des vélocités typiques d'un vol interstellaire, et ces dernières appartiennent au niveau beaucoup plus bas que la rapidité présomptive de déplacement entre des galaxies (qui serait bien sûr plus grande que la vitesse de lumière). Mais, probablement, la maîtrise de ces nouvelles modes de transfèrement ne touchera pas pour longtemps les moyens terrestres de transport. C'est-è-dire, l'applicabilité de la téléportation (la marotte des écrivains de science-fiction) à distances courtes semble très douteuse (pourtant, pas impossible, dans une perspective bien éloignée).

On peut faire une conjecture qu'il y a une limite basse pour le temps caractéristique de communication : dans un diapason donné des distances, un cops matériel ne peut pas dépenser au voyage moins qu'une durée minimal bien déterminée. Par exemple, un avion va passer la distance de 100 kilomètres beaucoup plus vite qu’une voiture, mais ajoutant le temps nécessaire pour aller à l’aéroport et de l’aéroport à la ville, plus les formalités nécessaires, on trouve que le total ne sera jamais moins que le temps typique de voyage en auto.

Un effet similaire (bien que expliqué autrement) existe au marché d'ordinateurs : les prix tendent toujours de baisser avec le développement technologique, mais les modèles anciennes disparaissent graduellement du marché, et le prix minimal d'ordinateur ne tombe jamais au moins de quelques cent euro.


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