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La pensée de roseau

Les gens sont enclins à se prêter les mérites des autres. D'un côté, cela témoigne qu'ils aspirent au moins de grandes réalisations, et donc sont au chemin de devenir un jours êtres de raison, et non pas seulement des bûches dans la pile. Mais l'incapacité de démêler les produits humains de ce qui se passe de la nature est un signe de l'animal, manque de la raison. L'homme primitif pouvait bien croire qu'un rite magique puisse provoquer la pluie, éteindre l'incendie, ou tuer le virus. En train de grandir, l'humanité devenait plus informée ; pourtant, il n'est pas très rare que quelqu'un augmente les technologies avec un fer à cheval, la mystique de l'eau et du vent, ou une " pyramide énergétique ". La justification banale : pourquoi pas ? un peu de sorcellerie n'apportera beaucoup de mal. En effet, ça se trouve d'en apporte bien sûr. Puisque chaque déviation du chemin de la raison c'est un encore pas vers la sauvagerie. Des concessions à sa propre stupidité, une évasion de la responsabilité, tout ça va aboutir à plus d'esclavage, la tyrannie du pouvoir et du clergé. La logique tout droit : bon, vous créez aux miracles ? donc comptez sur des miracles ! tandis que nous allons vous dérober à tout le reste, parce qu'il vous n'est pas très utile... Notez que les adeptes principales de la primauté de la foi ne sont jamais indigents : ils préfèrent avoir plutôt que croire, en se faisant bon de toute la modernité.

L'animisme primitif est partout. Même la haute science n'en est pas exempte. Regardez l'interprétation commune de la mécanique quantique, qui admet l'intervention de l'observateur dans les processus physiques, pour les faire suivre des caprices de la volonté humaine au lieu des lois naturelles. Des remarques fugitives, en petits caractères, sur l'admissibilité des particules élémentaires à jouer le rôle de l'observateur ne font que l'impression de l'excuse peu convaincante. Parce que beaucoup de gens le prennent au sérieux en commençant d'inventer des démons quantiques en train de l'échange informationnelle entre eux et avec l'observateur macroscopique. Enfin, tout deviens enchevêtré au degré que toute folie de la classe en pouvoir s'impose facilement aux les esclave comme une exigence naturelle.

Les humains sont capable de quelque chose, en effet. Mais pas de tout. Le plus on joue la force suprême, le plus illusoires deviennent ses capacités réelles d'influencer l'environnement. Parfois certain exercices agricoles et technologiques peuvent basculer localement l'équilibre naturel : mais à peine plus que des populations animales se reproduisant sans contrôle. Les actes humains se déploient toujours autour de besoins quotidiens, bien localement. Même s'ils exigent pénétration dans l'espace proche. Quand messieurs-dames les écologistes font du potin sur les conséquences globales du capitalisme gaspillant, ils (ou elles) ou bien affichent leur stupidité, ne pas capable de comparer des torchons et des serviettes, ou bien gagnent leur argent par sale travaille de lavage de cerveaux à fin que les pillards susmentionnés consolident leur pouvoir. Un animal fait toujours le même durant toute sa vie : d'abord, manger, puis merdier (et notamment se multiplier). Les humains n'ont pas allé beaucoup plus loin. Pour la plupart, ils restent encore un processus naturel que la nature peut parfois régler, sans y prêter attention à l'échelle globale. Si les chose deviennent trop perverses, un mécanisme compensatoire aura effectué, et le pendule basculera vers le côté opposé.

La humanité terrestre ne peut rien faire de sérieux avec la nature. Le métabolisme global porte presque pas de trace de l'activité humaine. On pourrait plutôt le trouver à se développer contre notre espoirs, en réduisant tous nos efforts à néant. Aveuglé par des succès imaginaires, les humains n'aperçoivent pas les changements en cours, ou ne se les figurent comme il en faudrait. Apparemment, des confirmations de notre infirmité sont à chaque coin : presque tout le phénomène naturel nous parait un catastrophe. Pour la nature, c'est tout égal : le vent souffle, la pluie tombe... Avec les créations humaines mises en lambeaux, emportées par les eaux. Nous ne pouvons pas faire face à une chute de la neige, ou aux grandes crues printanières. Rien à dire de tsunamis, éruptions volcaniques ou séismes. Les plaques lithosphériques dérivent comme il faut, l'inclinaison de la Terre change suivant les lois de la physiques, les pôles magnétiques errent à travers le globe... Tout ça résulte en mutations de courants océaniques et atmosphériques, redistribution des saisons, des changements des zones géographiques et des aire de répartition... La planète ne se rend pas un moindre compte de l'existence de l'humanité. Bon, les humains peuvent raser un mont ; un autre va pousser à sa tour. Ils peuvent détourner les fleuves ; pas de problème, l'eau va toujours trouver son lit. Le plastique partout dans l'océan, quelque microbe va en réjouir, avec une douzaine de biocénoses comme une superstructure. Tout ce qu'on fait, c'est bas et primitif. Rien pareil à l'omnipotence de la raison. Nous mettons tout simplement des matières naturelles d'une place à l'autre, en changeant les formes matérielles de la même monde, toujours dans les bornes du métabolisme animal. D'un âge à l'autre, les animaux s'occupaient de conserver la lumière solaire en leur restes ; les humains ont consommé les conserves, et s'engage aujourd'hui à la même occupation de conserver, sans aucune considération de la nécessité de technologies bien avancées de décharge radiatif à compenser l'accumulation excessive de l'énergie. Parce que l'énergie ne disparait jamais ; il s'agit toujours de transformations d'une forme à l'autre. Un jour le surplus va éclater en une encore catastrophe (selon les mesures humains). Toutefois, avec l'échelle d'activité présente, nous ne pouvons pas faire mal qu'à nous même. C'est bien prématuré, de nous chatouiller l'ego par des rêves d'influencer le climat de la planète.

Par le passé, la Terre a connu beaucoup de changements dramatiques, jusqu'à l'extinction presque complète de la vie. Rien d'essentielle. Des nouvelles espèces sont venues à la place de celles disparues. A une époque, il faisait très chaud ; à l'époque suivante, les glacières ont presque touché l'équateur. Les paysages se changent naturellement, le climat bascule d'un extrémité à l'autre. Le Soleil parcourt autour du centre de la Galaxie, et les processus internes du système solaires en dépendent, les affaires terrestres bien inclues. A propos, la glaciation la plus sévère, elle s'est passée quand ? Justement il y a un an galactique... N'est-il bien le temps de la revoir ?

La capacité de perception humaine a été formé sur l'échelle quotidienne. C'est très récemment que nous avons commencé de discerner des poussées d'un autre niveau. Qui sont presque zéro même sur l'échelle géologique. Rien à dire de l'espace extérieure. Mais on se vante d'une moindre découverte, sans prêter toujours l'oreille à des mutations naturelles, écouter attentivement son souffle. Peut être, un autre avenir est déjà là, en se manifestant par des milliers de signes claires... Tout en vain : l'écologie mercenaire élimine dans l'œuf toute tentative de juger sainement des choses. Des changement rapides ne sont possibles qu'après beaucoup de préparatifs. Par exemple, en dansant, on commence chaque mouvement bien d'avance ; mais cela s'évade de la publique qui va seulement apercevoir l'achèvement, le résultat. Juste comme ça, des transformations naturelles peuvent se développer rapidement, mais elles sont toujours précédées par une époque de l'accumulation des circonstances menues, les fragments de la mosaïque future.

Aujourd'hui, l'humanité n'est qu'une roselière épaisse. Des rares pousses pensantes, est-ce qu'elles ont la chance de durer ?


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