[P. J.] [RU] [EN]

La crise de la quarantaine ?

Les psychothérapeutes parlent volontiers d'une crise psychologique que beaucoup de gens éprouvent à l'âge de 35-45 an à peu près. On a proposé des nombreuses explications, comme la perte du soutien parental et incapacité de trouver une substitute sociale, le sens de trop de achèvement, la recognition de la vanité des rêves de la jeunesse, le développement des scénarios comportementaux hérités de parents ou grands-parents, des changes en la sexualité, ou... Toutes ces explications sont centrées individu, et la seule solution on peut proposer en cette approche est à essayer une auto-reconstruction, en changeant les attitudes et les vues personnelles, mais non pas quelque chose dans le monde réel.

Mais il n'y a rien subjectif sans une cause objective, et on a toujours à chercher les racines d'une crise psychologique dans la position économique et l'environnement social de la personne. Il faut seulement faire quelqu'un(e) se sentir de avoir perdu toute nécessité de son existence, et la voilà une crise intérieure. Cela ne dépend pas d'un âge particulier, des crises pareilles peuvent arriver à tous. Par exemple, les psychologues parlent aussi de la crise du quart de vie qui accompagne la transformation d'un adolescent à l'adulte. A un certain degré, la crise d'adolescence peut être traitée de la même façon, elle aussi.

Pour obtenir une idée de comment la société va bloquer le future pour ces membres âgés, il suffit seulement feuilleter les offres de travail dans des journaux russes : presque tous contiennent les phrases comme " âgé sous 35 ", ou parfois " sous 40 ", avec très rares exceptions de " sous 45 " ou " sous 50 ". Pour les femmes, le niveau est encore plus bas, et ceux qui perdent leur boulot à 40 ans n'ont pratiquement pas de chance à se restituer. On a même inventé un terme spécial : "la population économiquement active " (à dire rien de la discrimination sociale par l' " activité reproductive ").

Ordinairement, des âges supérieurs ont un accès assez limité à la formation additionnelle, et le gens de 40 ans et plus sont automatiquement jetés hors le marché de travail aussitôt qu'il n'y a plus de besoin de leur profession ; la réorientation professionnelle de ces gens est hors considération. En somme, la société n'a pas besoin de gens plus après l'âge de 40 ans, et c'est reflété dans leurs esprits dans le forme de la crise de la quarantaine. La demande de certaines compétences est aussi une des causes sociales de la crise du quart de vie. Les jeunes ont peu expérience de travail réel, et c'est pourquoi ils ne peuvent ordinairement prétendre à une position décente ; ce fait est psychologiquement éprouvé comme inutilité générale.

Evidemment, si l'on avait toujours une vraie possibilité de tout commencer à nouveau à tout moment, avec une formation gratuite et pas de souci pour l'entretien de la famille et la maison, il n'y aurait rien tragique en ce qu'on achève une encore limite de son activité. On pourrait choisir librement une autre voie, ou bien s'arrêter pou le moment pour réfléchir un peu et décider à ce qu'il faut faire en suite. La crise de la quarantaine est un résultat du stress et de la frustration d'une nature artificielle ; on ne peut jamais arrêter la lutte pour l'existence, et il y a toujours des barrières qu'on ne peut franchir tout simplement pourquoi la société est organisée de cette façon.

Bien sûr, Russie n'est pas une exception. Le même concerne les pays bien développés comme la France, l'Angleterre ou les Etats-Unis. Pourtant, dans ces pays, le capitalisme sauvage du passé a il y longtemps été modéré par des formes variées de la régulation non-économique, et on ne peut pas imposer des limitations sur l'âge aussi d'une manière éhontée comme en Russie ; donc les employeurs ont à inventer des méthodes nombreuses de la discrimination cachée. Les entreprises peuvent toujours justifier la choix d'un candidat plus jeune par des considérations de la meilleure productivité, et elle ont bien de la raison, parce que les jeunes ont souvent une formation plus moderne et plus adéquate, ils sont plus agressifs, ils ont moins de problèmes avec leur famille ou leur santé. Le même prétexte de meilleure performance est bon à se défaire de candidats trop jeunes. Plusieurs pays ont lancé des programmes gouvernementaux spéciaux pour assister ces couches de la population à trouver le travail. Mais de mesures pareilles sont contraires à la nature économique du capitalisme et donc elles seront les premières à périr aussitôt que l'économie rencontre des difficultés sérieuses.


[Observations assorties] [Unisme]