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Douces et dures

On dit souvent qu'il faudrait légaliser des drogues " douces " (comme marihuana) pour divertir les gens de drogues " dures " (comme héroïne). On argumente que l'on préférera toujours d'acheter une dose moins chère à une pharmacie ordinaire en lieu d'avoir un affaire risquée et coûteuse avec un vendeur de drogues criminel. On dit que les drogues douces ne sont pas très dangereuses pour la santé, et qu'il y a beaucoup de gens qui ont déjà les pratiqué pour des décennies sans aucun préjudice observable.

Est-ce qu'il est comme on assure ?

Non, ce n'est pas comme ça. Les arguments en faveur de drogues douces reproduisent exactement ceux que les vendeurs de drogues produisent pour séduire un jeune sot à goûter des drogues et le faire en dépendant. En réalité, des drogues douces ne sont qu'un prélude aux drogues plus dures qui ouvrent, en son tour, le chemin pour les plus dures. Quand on devient accoutumé aux drogues douces, elles ne se sentent plus assez fortes, et l'on vient naturellement à essayer quelque chose plus forte, avec toutes les barrières psychologiques déjà enlevés. Le haussement graduel du prix n'éveille aucune suspicion, étant donné que l'économie de marché a depuis longtemps bourré les cerveaux de l'idée fausse que le prix reflet la qualité et " plus cher " signifie " meilleur ". Par le temps quand le prix devient trop haut, il n'y a plus de retour, et le toxicomane est prêt à tous pour la dose suivante.

Pourquoi donc tout le battage ? Qui est intéressé en empoisonnement du peuple ? On pourrait attribuer le campagne aux fournisseurs et vendeurs de drogues dont le profit est bien évident et on peut le mesurer en milliards de dollars. Mais les figures principales en coulisse sont beaucoup plus importantes, bien que leurs profits ne soient pas facilement observables. Selon une loi générale de la société de classes, les classes dirigeantes sont intéressées en l'étroitesse des esprits de la majorité exploitée pour les faire incapable de se rendre compte des fautes intrinsèques de l'économie et de l'injustice du système social. Cette tendance va tomber en contradiction avec l'exigence objective de l'instruction avancée pour le développement économique, qui va éventuellement faire la population plus intelligente, suffisamment au moins pour s'adapter au nouvel environnement culturel. Donc les œillères existantes vont un jour tomber, et il faudra trouver des autres, plus durs moyens à supprimer la rationalité de gens et les garder sous le contrôle. Ne ressemble-t-il pas, au niveau de la société, le chemin d'un individu toxicomane de drogues douce au celles toujours plus dures ? Et la fin prévue de cette folle course est exactement la même.

Il y a des nombreuses façons de stupéfier la population de la Terre, dont plusieurs a été utilisées pour quelques millénaires. La religion a toujours resté un des moyens les plus efficaces dès le seuil de la civilisation, et elle serve bien jusqu'à maintenant à la classe au pouvoir pour divertir les pensées de chose terrestres aux fantaisies abstraites. La légalisation de narcotiques n'est qu'une encore contribution au schème global.


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