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Anniversaries

Des anniversaires nombreux et des dates mystiques ont devenu une vraie peste de l'humanité moderne. Au lieu de considérer les besoins actuels et poursuivre la séquence naturelle des choses, les gens sont engagés en préparation d'une encore célébration pompeuse, ou en attente d'une encore fin de tout.

Une habitude vraiment étrange. Même pour l'individu, ce n'est pas tout à fait essentiel combien d'années, jours ou microsecondes ont passé de sa naissance; la seule chose d'importance est si il y a quelque chose dans le passé d'en être fier et si il y a quelque chose à achever dans le futur. La vie se mesure par ces achèvements, et non pas par des pages du calendrier.

C'est très étonnant que des comptes d'années abstraits comme ça deviennent parfois les événements officiels qui exigent souvent une campagne publique bien coûteuse. Et si je ne connais pas cette célébrité supposée, ou ne prends tout simplement pas aucune intérêt dans ce que ce personnage a hypothétiquement fait ? Personne ne peut pas (et ne doit pas) être universellement connu et reconnu. Alors, si je n'ai pas aucune souci pour des anniversaires d'un personne réelle, pourquoi célébrerais-je les date de naissance des ceux qui n'existaient probablement jamais, comme Mr. Jésus Christ par exemple ?

Le même s'adresse à des événements historiques. Que va-t-il changer si 100 an ont passé d'une date bien (ou peu) connue, et non pas 207, ou 53 ? La même notion de l'anniversaire est très approximative et souvent contradictoire. Qu'est-ce qu'on prend pour la durée de l'année ? Il n'y a pas de constants physiques à y appliquer (et les constants physique mêmes sont aujourd'hui suspectés de varier). On connait des calendriers différents ; lequel d'eux va déterminer les jours anniversaires ? Quand il s'agit de l'étendue de plusieurs siècles, de trouver une correspondance des dates historique aux calendriers modernes, c'est un problème scientifique sérieux qui est encore loin d'être complètement résolu. Outre cela, il y a des calendriers mutables en suivant des nombreuses prescriptions officielles et religieuses pour des jours " permis ", donc la computation de la date correcte devient si compliquée que l'idée même de l'anniversaire doit sembler illusoire.

Et, de la même façon que des personnages imaginaires, il y a des anniversaires historiques inventés. Ainsi, personne ne sait la date exacte de la fondation de Moscou (la capitale présente de Russie), et cette date n'existe probablement pas du tout, parce que beaucoup de villes croissaient tout graduellement de villages primitifs sans aucune inauguration officielle. Pourtant, en 1997, une célébration pompeuse du 850-e anniversaire de Moscou a marqué un encore sommet de l'idiotisme général. Un pays ravagé et dépeuplé, son économie en agonie, a été pillé par des officiels de Moscou pour dilapider des billions de dollars sur un divertissement primitif, absolument rien à mentionner. Des millions de travailleurs ne recevaient leurs salaires pour quelques mois, et cet argent suffirait à éteindre les dettes. Une famille de deux pourrait confortablement vivre sur cette somme pour 50000 années ! On dit que les masses ont besoin de festivités comma ça. Ont-ils, en fait ? Une poignée seule de population le plus riche du pays, ennuyés par leur distractions ordinaires, demanderait un autre amusement, aux frais de ceux en misère.

Alors, considérons les dates numérologiques. Pourquoi une date doit-elle être mieux (ou pire) de l'autre ? Et pourtant, des millions de gens croient que 10.10.10 signifie quelque chose spéciale, et 21.12.2112 est semblable à la vraie fin du tout, en étant la dernière date ronde du calendrier grégorien. Ils oublient de l'existence des notations différentes (par exemple, la date de la " fin du tout " ci-dessus serait écrite comme 12/21/2112 dans la notation américaine, en perdant toute son attractivité numérologique). Ils n'ont pas de souci de l'existence des systèmes chronologiques différents (par exemple, le décalage des dates juliennes relativement aux grégoriennes). Et, bien sûr, ils ne vont pas considérer l'arbitraire complet du point de référence, une naissance imaginaire d'un personnage fantastique.

Parfois, la numérologie est plus forte que les anniversaires formels. Ainsi, beaucoup de gens étaient sûrs à se féliciter du nouveau millenium le 1 janvier 2000, tandis que le 2000-e anniversaire de Jésus Christ était à célébrer une année plus tard. Bon, deux milleniums, c'est en tout cas mieux qu'un seul ; célébrons donc tous les deux !


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