[Les toujours] [RU]

Reflets

* * *

De la houle. De la lumière.
Du temps.
Traduire le chaos
en beauté.

* * *

Des mots faciles à trouver.
Comment rester invisible ?

* * *

Et encore
cette encre
couleur d'horizon
qui est trop lointain
pour y tremper la plume.

* * *

Voilà
mes distinctions :
claire de nuit.

* * *

Ce qui m'empêche de m'appuyer.
Presque rien de chose.
Peur d'être
ensemble.
Envie de ne pas rester
seul.

* * *

Je pousse.
Indifférence.
Dédain.
Le soleil.
Le sol.

* * *

La vie banal.
Tu !
Une encore.
La une.

* * *

Absolument rimé
quand il dort.

* * *

Ça viendra après.
Ça tout changera.
Pas maintenant.
Après.
Au moins imaginaire.

* * *

Regarde !
L'eau dissout
l'habit.

* * *

Et puis
les arbres entre deux noirs.

* * *

Faut.
Pas.
Suffit.
Conter.

* * *

Il y a beaucoup de monde.
Il y a beaucoup de mondes
tout prêts à partager.
Avec ?

* * *

Les songes des feux de l'automne.
Luire. Brûler.

* * *

Qu'il est insupportable,
tout ça
qui existe encore
où il serait
à disparaitre !

* * *

Chien mécanique.
Mécanichien.

* * *

Un équilibre parfait.
Les vulnérables
le savourent
hors calme.

* * *

Les épines de la nuit.
La peau.
La fleur
qui saigne.

* * *

Le chemin
sans bornes.

* * *

Manque. N'est pas.
A désirer.
Peut être.

* * *

Goûterais
quelque chose simple.
La bonté de jour.

* * *

Depuis là. Ou bien de milliers d'années plus tôt ?
Ou plus tard ?
Pas beaucoup de différence.
Ou bien...

* * *

Chercher.
Trouver.
Mourir.

* * *

Quelques pas
à qui ?
Quelques pas
à quoi ?
Fermez les yeux.

* * *

Les éclats du roux sur la matière grise de la mer.
Les courbes
beaucoup plus séduisant sans lunettes.

* * *

Garde moi
parmi vos souvenirs,
comme une feuille sèche
dans un livre.

* * *

Elle savait goûter la vie.
Mais elle n'en a jamais goûté assez.

* * *

Prends garde !
Des regards égarés.

* * *

Le chimisme des rencontres
hors des allées du science
quand la mer grise
fournie du bleu persiste.

* * *

Les bas de la voix
en oublie
sur le lit.

* * *

Moments noirs.
Moments bleus.
Une touche du rouge.
La lumière verte.
Tout simplement,
changer l'encre.

* * *

Je ne suis plus
que ça.

* * *

Si je suis mort
je continue mon existence d'antan.
Une étrange préoccupation
de ne jamais être.

* * *

Deux couleurs
sans la séparatrice
donnent vie à une autre.

* * *

Réagiraitement,
la pulsation de paume
sous le noir.

* * *

Croque-quiconque.
Evitez.

* * *

Ma devinette divine...
Pourquoi y être ?

* * *

Entre la fenêtre et la porte entrouverte,
vers le bleue folâtre ou contre le vert,
équilibre
des chagrins
et des joies.

* * *

La buée.
Le pré des yeux.
Entre jour et sommeil.

* * *

Ils viennent d'où il n'y a personne
pour nous apprendre de ce qu'il ne faut pas être.

* * *

L'intonation
pas toujours facile.
Des visions étrangers.
A qui l'arbitre ?
En absence de langues,
la poésie.


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