| * * *Les roses,sur qui
 pleurent-elles ?
 Les larmes
 des tulipes,
 sur qui ?
 Si tendre,
 si bonne,
 si belle,
 Elle est très loin d'ici.
 Les ruisseaux,
 à qui leurs rires ?
 Les étoiles,
 pour qui luire ?
 Le passé
 n'est pas à revivre.
 Il n'y a pas d'avenir.
 Le jeu
 de la chaleur et des ombres,
 d'un vert émeraude,
 les doigts
 doucement
 caressants des ondes...
 Sans elle,
 tout cela,
 pourquoi ?
 Tout récemment,
 cette fragrance...
 Non.
 Rien.
 Personne n'en donne
 plus,
 de la joie,
 de la souffrance...
 Moi,
 tout seul,
 à personne.
 Ne pas condamner,
 maudire.
 Aurais-je pu l'aider ?
 J'en prie,
 du signe,
 du terme,
 la suivre,
 tomber,
 comme elle,
 dans la nuit,
 sans s'agiter,
 sans lumière,
 sans chant,
 sans larmes,
 sans rester
 la mer,
 l'étoile,
 l'eau printanière,
 la rose
 de son destin.
 
oct. 2012
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