Le blues étranger
Sous le soleil, sur la terre,
Où se traîne notre histoire,
On cultive du mystère,
De la rêverie sans espoir ;
Jardiniers ou jardinières,
Obsédés par un cauchemar...
Ancien révolutionnaire,
Endormi et enchanté ;
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de
liberté.
Des belles filles sur le sable,
Des braves gars faisant du sport
Sont également incapables
De ne pas monnayer leur corps ;
Ils ne sont jamais coupables
De ce qui entre et qui sort.
Donc, à bas les misérables
Sans jeunesse ni beauté.
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de...
liberté...
Au principe, ou aux Tuileries,
A Sirius et ses faubourgs,
Tout va bien en théorie
Sauf qu'il faut compter toujours
Des immigrés dans la vie
Sans aucun titre de séjour.
Même si quelque maladie
Va bientôt les déporter,
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de liberté,
Il n'y a pas de ?
liberté !
janvier 2011
|